Fuente: MAPA, ministère de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation

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LUIS PLANAS SOULIGNE QUE 13 PAYS ONT REJOINT LA DÉCLARATION DE L'ESPAGNE POUR DEMANDER DES FONDS SUPPLÉMENTAIRES POUR LE SECTEUR VITIVINICOLE.

17-03-2021

Le ministre de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation présentera une déclaration commune soutenue par 13 États membres, demandant des fonds supplémentaires pour le secteur vitivinicole. Le ministre a fait état des aspects qui seront soumis à la discussion du Conseil des ministres dans le cadre des négociations avec le Parlement européen, en vue de parvenir à un accord pendant la présidence portugaise. L'Espagne plaidera pour que les négociations avec le Parlement européen tiennent compte de l'accord d'octobre et permettent une PAC réellement plus simple et plus facile à appliquer.


Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, Luis Planas, a souligné aujourd'hui que l'initiative espagnole visant à demander à la Commission européenne, lors du prochain Conseil des ministres de l'Agriculture de l'Union européenne (UE), des fonds supplémentaires pour le secteur vitivinicole bénéficie déjà du soutien de 13 États membres.

L'Autriche, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, la République tchèque, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Italie, Malte, la Slovaquie, la Slovénie et la Roumanie ont soutenu la demande espagnole et signé une déclaration commune, qui reflète les difficultés que traverse le secteur et demande d'urgence la mobilisation des fonds supplémentaires nécessaires pour accompagner la prolongation actuelle des mesures extraordinaires.

Le ministre, qui a présidé aujourd'hui le conseil consultatif de la politique agricole qui se tiendra avant le Conseil des ministres des 22 et 23 mars à Bruxelles, a également informé les conseillers régionaux et les conseillers de la branche de l'état de la politique agricole commune et de l'utilisation d'agents de lutte biologique contre les parasites des plantes, également appelés méthodes alternatives de lutte contre les parasites et, dans de nombreux cas, substituts des produits phytosanitaires.

M. Planas a fait remarquer que le secteur du vin, l'un des plus touchés par les restrictions du canal HORECA, a besoin d'actions spécifiques pour rééquilibrer le marché et de fonds pour les financer.

En ce qui concerne la lutte biologique, le ministre a donné comme exemple la récente autorisation d'Anagyrus aberiae pour combattre le parasite du cotonet et qui a atténué, en partie, l'effet de la disparition des substances actives chlorpyrifos et méthyl chlorpyrifos.

En ce sens, l'Espagne s'est engagée dans la lutte biologique en tant qu'outil essentiel de la lutte intégrée contre les ravageurs, qui permet également de réduire l'utilisation de pesticides sur les cultures et répond aux objectifs de la stratégie "De la ferme à l'assiette".

DERNIÈRE LIGNE DROITE DE LA NÉGOCIATION DU PROCHAIN PAC

En ce qui concerne la PAC, le ministre a rappelé que "nous sommes dans la phase finale de négociation de la future PAC, tant au niveau européen que national".

La vitesse à laquelle progressent les trilogues sur chacun des trois règlements (financement, gestion et suivi, plans stratégiques et organisation commune des marchés) est inégale, mais M. Planas est confiant dans le fait que l'accord européen sur l'ensemble de ces règlements sera bientôt finalisé afin de pouvoir avancer dans les négociations nationales.

Quant au nouveau modèle de gestion de l'aide, appelé "New Delivery Model", le ministre a défendu que, par rapport aux amendements proposés par le Parlement européen, le mandat de recherche d'une simplification et d'une flexibilité maximales est maintenu, ainsi que l'évaluation des performances est homogène pour tous les États.

Pour les paiements directs seront discutés les amendements du Parlement européen relatifs à la figure de l'agriculteur authentique, au régime des petits agriculteurs ou au soutien aux jeunes, pour lesquels l'Espagne défend également la flexibilité afin que chaque État puisse déterminer la politique la plus appropriée à sa situation, toujours en vertu du principe de subsidiarité.

En ce qui concerne le règlement de l'organisation commune des marchés agricoles, la présidence a proposé de débattre, lors du prochain Conseil des ministres, des paquets d'amendements du Parlement européen relatifs à la gestion du marché et aux mesures exceptionnelles, ainsi qu'aux organisations de producteurs et interprofessionnelles.